Le diable aussi était beau
Entre farce et psychodrame, les tribulations d'une quinquagénaire fantasque qui lutte à sa façon contre l'intolérable...
Lucie sort d'une cure de sommeil sans souvenir antérieur à cet internement.
Rentrant chez elle, la surprise a été de taille lorsque Jonathan, son mari, l’a conduite dans leur nouvelle maison qu’elle découvrait pour la première fois sans souvenir de l’avoir choisie. Les effets secondaires de la cure de sommeil, lui a-t-on dit.
Mystères et non-dits voilent la période qui a précédé cet internement.
Amnésique mais pressentant confusément des antécédents bouleversants, Lucie met tout en oeuvre pour ne pas retrouver la mémoire. L'organisation de ses noces de perle va être un bon dérivatif pour ne pas sombrer...
Personnage burlesque, rêveur et gaffeur, elle assiste, impuissante, à une descente en chute libre du contrôle de sa vie sous le regard narquois, néanmoins amoureux de Jonathan. Chez les Ferre, même quand ça va mal, l’on emploie la dérision et l’on ne se départit jamais de son sens de l’humour.
Car, ironie du sort, en se mariant, Lucie a hérité d’un patronyme qui, conjugué à son prénom, ne l’aide pas beaucoup.
De tribulations en tribulations qui l’opposent à son entourage, (une femme de ménage inquisitrice, des voisins déconcertants, un coach du bonheur informel, une mère suisse allemande au fort pouvoir nourricier, des enfants génération Tanguy ainsi qu’un chien déjanté…) cette personnalité maladroite, égocentrique, lunaire affiche un mal-être évident et une névrose sous-jacente.
Une chape de dissimulation entoure la disparition de sa fille Chloé, maman d’un petit Adam, au caractère sombre et désorientant.
Et si tout partait de là ?
| Genre : | Littérature | Langue : | français |
|---|---|---|---|
| Sous-genre : | Roman | Sortie : | 12 avril 2017 |
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Biographie
Muriel Martinella
Ancienne journaliste free-lance en presse écrite, Muriel Martinella s'est établie en Ardèche Méridionale où elle exploite des gîtes dans une ancienne magnanerie tout en se consacrant à sa passion, l’écriture.
Tout a commencé il y a une douzaine d'années par la parution de quelques nouvelles publiées dans des magazines en parallèle de son activité. Plus tard, des premiers et deuxième prix obtenus à des concours de nouvelles l'encouragent à écrire puis, en 2005, elle est lauréate du prix « l’été se livre » avec François Cavanna comme président du jury. Cette nouvelle humoristique donne le prélude à un recueil de nouvelles satiriques « Hôpital, même pas mal », édité en 2007 aux éditions Après la lune.
Cette maison ayant mis la clé sous la porte, ses autres romans en attendant de retrouver un éditeur, trouvent preneurs sur les plateformes numériques.
"J’ai toujours aimé les comédies qui tournent mal… Ecrire sur des gens ordinaires, des femmes le plus souvent, lesquelles voient un jour leur destin basculer. Mes nouveaux manuscrits racontent le processus psychique qui conduit certaines êtres dans des situations "limite"… La psychologie et l’irrationnel sont deux univers qui me fascinent. De là à mêler les deux, il n’y qu’un pas que j’ai franchi… Aux lecteurs de faire leur propre interprétation."